On frappe à la vitre
Qui est là ?
C’est l’océan.
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On frappe à la vitre
Qui est là ?
C’est l’océan.
Hiver
Accroché aux godasses
Des passants
Mais c'est gravelotte
Là-haut quelqu'un a tiré
La chasse est ouverte
Les voix disparues
Et vos pas enfouis
Dans ces voix
Je ne juge plus
Plus personne
je regarde mon jardin
La paille dure
Orange comme l'orge
Me gratte le cul
Un hippopotame
Au fond de mon jardin
J'emmerde mes voisins
Ma maison est belle
Tout au fond
De mes forêts
Le beau ciel
Je ne le vois
Qu'à travers des nuages
Entouré de maisons
Mon jardin-prison
Fait sa cour
j'ai froid ; un merle
Croque le coeur
D''une pomme glacée
La glace au coeur
Suspend
Des fils télégraphiques
Un cri, un merle
Sur le fil
A couper la brume
Plus d’escargot
Dans mon jardin
Douze dans mon assiette
Dans ce sauna
Le bois respire
J'étouffe
Le jour moribond
Meurt pressé
Orange
Fantômes ô fantômes
Dans mon cœur de glace
Vous dormez
Elle ruisselle
L’aube noire
Vers d’obscures bouches
Deux chats tous les soirs
Derrière la vitre
Poils d’hiver
Tout va bien dis le
Tout va bien
Mais sous l’écorce…
L’heure tourne
Bientôt 16h30
Je givre !
Novembre, on décore
On n’allume pas
On ne chante pas
Il fait froid
C'est l'hiver
Sous tes jupes
Une enfant au coeur pur
Me tient la main
Mais c'est l'automne
Mon amour
Les champs couchés
Ont rêvé du vent
Des yeux gris
la pluie
et notre amour
Matin frileux
La panda s'enrhume
Moi aussi
Plus un matin
Plus un oiseau
La nuit
A l'ombre
Sous les branches nues
Je m'endors
Le soleil se couche
Faut-il le suivre
Et te laisser ?
De ses pelotes de haine
On file le désespoir
Et des treillis
Un moucheron s'enfonce
Dans les sables mouvants
De mon Liégeois
Ce papillon blanc
Mangera tes chairs
Putréfiées
Ce papillon blanc
Baisera tes chairs
Délicates
Ce papillon blanc
Peut-être s’abimera
Entre tes doigts charmants.
j’ai froissé la pierre
Et mon coeur
Et cette lettre glacée
Je ne suis plus si jeune
L’ombre résiste
Derrière mes volets
Septembre
Face bronzée
De l'automne
Le soleil me laisse froid
J’aime les matins brumeux
Les ardoises blanches de givre
Les amis de paille
Usés jusqu’à la corde
Des regrets
Tout est dévasté
Mon ciel bleu
Mes nuages
Ces années sont douces
Comme des oranges amères
Comme un enfant
Tu souffles la tempête
Le chagrin
Rien ne change
Amours SMS
Illimitées
Au forfait
Le chat fait un rond
Au centre
Le bitume chaud
Je vous aime
Mais vous n'entendez plus
Ma voix
Comment vous dire
Je vous aime
si les cygnes s'éloignent
L'été m'a rejoint
Superbe et inquiétant
Je vous aime
Le chat fait un rond
Au centre
Le bitume chaud
Ici les nuages s'ennuient
De n'ouvrir jamais
Leur coeur
La rue des dames
Pavée de gris
Et de pluie
Mon tendon d'Achille
Hélas
C'est mon talon d'Achille
Ô grisaille
Chacun sa banlieue
La mienne est autour de toi
Un chat mauve
Croque dans ma culotte
Une souris verte de peur
Il me semble qu'il neigeait
Un enfant sage portait
Une écharpe rouge
Il est tard
Peut-on mieux faire
Encore ?
J'ai perdu la tête
Pourquoi alors
Me chercher des poux ?
Remettons le couvert
Nous dînerons
Plus tard
Casse-toi pauvre con
Répugnante punaise
Voici le printemps
L'hiver t'a donné de longs poils
Le printemps cet escroc
Te les reprend
C'est plus dur
C'est plus triste
Sans vous
Ivresse
Quelques gouttes de sang
Sur le pavé
La pluie est bleue
Un passant pleure
un peu gris
Tu mijotes
Toi qui me réveillas
A l'aube
L'aube est folle
Je mangerais bien
Ce coq
A l'aube, rien
Un hiver sans coq
Un seul oreiller
Sous les feuilles glacées
Nous dormirons
Enfin
C'est un sourire glacé
Un sourire d'hiver
Qui éclate en sanglot
Laisse faire le temps
Lui-même disparaîtra
Un matin
Tu t'es coupée les cheveux
J'adore
On ne voit que tes yeux
Eté lorrain
Il pleut
Comme d'habitude
Cube gris
Recouvert d'aluminium
Et d'échec
Lignes grises
Le béton vomit
Ses entrailles
De long en large
Les amitiés ont poussé
les arbres aussi
Le chat suit
Les lignes droites
Chat des villes
Dans la poussière
J'avance à reculons
Vers l'entrée
La nuit pourpre
Les oiseaux dorment
Sur le sable
Trentième étage
Un chat se tend
Sur l'étroit rebord d'une fenêtre
Dans mon assiette
Un cheval rouge
Et silencieux
Lumière des villes
Fleur de paille
Liseron
La pluie dépose
Sur le sable
Des petits océans
Il est mort
Roulé dans le givre
La barbe blanche
Comme la pierre
Résiste
Les temps sont durs
Le vieil arbre
Ne renonce pas
Horizontales
J'ai dans mon chapeau
Le souci des autres
Un peu de pluie
Jeune fille
Au teint frais
Amertume
Champ rouge
Mélancoliquement penché
Vers la route
Le diable tout à fait
Tout à fait
Dans ton corsage
Et le soleil s'en va
Et la nuit descend
Et merde
Tu saupoudras d'or
Mes nuits ensoleillées
Et mon coeur
Mon âme en toc
Ne séjournera pas
Dans ton royaume de pacotille
C'est ainsi
Les braves gens
Ne laissent rien
Forget-me-not
Ne m'oublie pas
Myosotis
Les feuilles aussi
Dorment
Le long du sentier noir
J'ai refait tes rues
Mes tourments ont fleuri
Entre tes pavés blancs
Les fleurs de la vie
Courbent la tête
Jardin clos
Nous n'irons plus sur la dune
Cueillir les rires
Des enfants
Grimpe petit prince
Grimpe
Sur la dune instable
Il fila aussi
Par la cheminée
Dieu
Dans l'herbe fraîche
Un pied, deux pieds
Quelques vignes
Dans tes yeux
Je ne vois plus rien
Que l'automne